jeudi 7 mai 2015

Syrie : Le résultat cauchemardesque de l'alliance israélo-saoudienne


Avec le soutien militaire et politique de l’Arabie saoudite et d’Israël, le scénario du pire donnant la victoire d’Al-Qaïda et/ou du groupe État islamique en Syrie pourrait devenir une réalité, alors que l’armée du gouvernement syrien non confessionnel bat en retraite [1] et que le président Obama semble indécis.
L’alliance israélo-saoudienne, liguée avec d’autres pays sunnites réactionnaires, apporte une aide aux membres d’Al-Qaïda, leur permettant d’obtenir soit la victoire, soit au moins des lieux sûrs de repos en Syrie et au Yémen, ce qui ne manque pas de soulever les contradictions sans solutions de la politique d’Obama au Moyen-Orient .
Alimenté par une montée en puissance du soutien de l’Arabie saoudite, du Qatar et de la Turquie – avec Israël punissant les alliés du gouvernement syrien – le front al-Nosra d’Al-Qaïda, et la filiale hyper-brutale de cette dernière, le groupe qui se fait appeler État islamique, réalisent de substantielles avancées en Syrie, ce qui amène certains analystes à prédire le probable effondrement du gouvernement relativement laïc du président Bachar al-Assad.

L’Arabie saoudite et Israël ont clairement signifié, ces dernières années, qu’ils considéraient le renversement du gouvernement Assad, soutenu par l’Iran, comme une priorité géopolitique, même si cela devait entraîner la victoire d’Al-Qaïda ou de l’État islamique. Mais Obama, qui s’est montré incapable ou peu désireux de modérer l’alliance israélo-saoudienne, va donc être amené à décider de ce qu’il convient de faire avec des terroristes islamistes dominant une nation majeure du Moyen-Orient.
Certains de ces sunnites radicaux ont démontré qu’ils continueront leurs massacres des groupes minoritaires qu’ils considèrent comme infidèles, incluant les chrétiens, les alaouites et les chiites. Les terroristes pourraient très bien couvrir de sang les murs des principales villes syriennes – et donner à Al-Qaïda une solide plateforme depuis laquelle elle lancerait des attaques terroristes contre l’Ouest.
Comment Obama ou son successeur réagira reste incertain ? il serait très difficile pour n’importe quel président américain de se rasseoir et de ne rien faire. Et cependant, envoyer un contingent militaire US vers la Syrie pour y déloger Al-Qaïda ou l’État islamique de Damas – et de toute la Syrie – ressemblerait à une entreprise folle, amenant de nombreux morts, coûtant des milliers de milliards sans promesse de succès tangible.
Entre-temps, les médias de masse, dominés par la doctrine néoconservatrice ont déjà lancé l’offensive de la narration selon laquelle le véritable échec d’Obama a été de ne pas être intervenu plus tôt pour renverser le régime d’Assad, et ainsi de permettre aux rebelles modérés de le remplacer.
Mais l’existence d’une armée solide de rebelles modérés a toujours été de l’ordre de la fiction. Comme Obama le confiait lors d’un entretien poussé avec le rédacteur Thomas L. Friedman, pour le New York Times en août 2014, l’idée selon laquelle armer les rebelles aurait fait une différence a toujours été de l’ordre du fantasme.
Obama détaillait ainsi : «L’idée que nous aurions pu fournir des armes légères ou même plus sophistiquées à une opposition essentiellement composées d’anciens médecins, fermiers ou pharmaciens (et autres), et qu’ils allaient pouvoir battre non seulement un État bien armé mais surtout un État soutenu par la Russie, l’Iran, et une organisation aussi aguerrie que le Hezbollah, n’a jamais été envisagée
De fait, la plus grande partie de l’armée syrienne libre, soutenue par les USA, a abandonné carrément son avenir – et les armes fournies par l’Oncle Sam – au front al-Nosra ou au groupe autoproclamé État islamique en 2013. Après quoi, le seul choix réaliste pour Obama était de conclure un accord pragmatique avec Assad, et de coopérer avec la Russie et l’Iran afin de reconquérir le territoire perdu sur Al-Qaïda et l’état islamique.
Se débarrasser d’Assad
Mais cette option s’est avérée politiquement impossible car le lobby israélien et les néoconservateurs américains continuent à mettre la pression pour un renversement d’Assad. Ils ont été aidés en ce sens par la réticence d’Obama à révéler des informations des services de renseignement US qui battaient en brèche la plupart des arguments anti-Assad dominant le discours des médias de masse. Par exemple, Obama aurait pu laisser entendre les doutes de ces services quant à la responsabilité du régime d’Assad dans l’attaque infâme au gaz sarin, près de Damas le 21 août 2013.
Accuser Assad de l’attaque au sarin, qui a fait des centaines de morts, représentait la principale justification des néoconservateurs rendant impossible une quelconque détente avec Assad. Mais, alors que des preuves s’accumulaient démontrant que l’attaque était vraisemblablement une provocation commise par les rebelles extrémistes, Obama hésitait, neuf jours après l’événement, à réviser le jugement initial de condamnation des forces d’Assad.
Il y a à peine un mois, l’administration d’Obama continuait encore à diffuser ses accusations initiales sur la chaîne CBS (dans l’émission 60 minutes) et sur d’autres supports de grands médias, ce qui consistait en fait à répéter les informations périmées des services de renseignements plutôt que d’examiner les nouvelles preuves qui pointent vers une opération sous faux drapeau, visant à attirer les militaires US dans la guerre civile syrienne, du côté des rebelles (voir le site internet Consortiumnews.com, plus particulièrement l’article : A Fact-Resistant ‘Group Think’ on Syria).
Même si Obama a fait marche arrière en 2013 et n’a pas bombardé l’armée syrienne, ce qui aurait ouvert la voie à Al-Qaïda et/ou à État islamique jusqu’à Damas, le président n’a néanmoins pas souhaité remiser les désirs de changement de régime de son département d’État, lequel reste sous l’influence des néoconservateurs et de leurs faire-valoir, les interventionnistes libéraux.
Aujourd’hui, malgré le risqué accru d’une victoire d’Al-Qaïda ou d’État islamique en Syrie, Obama semble indécis sur ce qu’il convient de faire, cerné qu’il est par le lobby israélien, les Saoudiens et leur pétrole, les politiciens néoconservateurs et autres faiseurs d’opinions à Washington.
Mais le danger d’une victoire islamique de la terreur s’accroît chaque jour. Dans un article intitulé « La résurgence des rebelles met le régime syrien en danger », Liz Sly du Washington Post, rapportait: «Une extension des gains territoriaux des rebelles en Syrie nuance les affirmations persistantes concernant la durabilité du régime du président Bashar al-Assad, qui apparaît à ce jour en plus grand péril qu’il ne l’a jamais été durant ces trois dernières années.»
La prise, ce samedi, de la ville de Jisr al-Shughour au nord de la province de Idlib, est juste la dernière d’une série de victoires des forces rebelles, qui ont réalisé des avancées significatives au nord comme au sud du pays…
Ces recompositions du champ de bataille arrivent alors que l’administration d’Obama a mis entre parenthèse la crise en Syrie pour pouvoir se focaliser sur ses priorités : défaire le groupe État islamique en Irak, et conclure un accord sur le nucléaire avec l’Iran. Cependant, la course des événements en Syrie pourrait très bien forcer les USA à se focaliser à nouveau sur cette guerre ouverte, qui reste au cœur du désordre entraînant tout le Moyen-Orient.
L’Iran soutient Assad, l’Arabie saoudite soutient les rebelles, et un nouvel équilibre dans le rapport de force en Syrie pourrait avoir de profondes répercussions sur les conflits en Irak et au Yémen. ‘Nous assistons à l’arrivée d’un nouvel acteur, maintenant, en Syrie. Je pense que nous allons voir la fin du régime d’Assad, et nous devons penser à ce qui arrivera le jour d’après, parce que ce jour est proche…’ assure Jamal Khashoggi, un journaliste saoudien important.
Le retour de la bonne fortune des rebelles est due pour une large part au récent rapprochement entre une Arabie saoudite de nouveau conquérante et ses anciens rivaux dans la course à l’influence sur les rebelles – la Turquie et le Qatar.
Depuis qu’il a été intronisé en janvier, le roi saoudien Salman s’est appliqué à s’opposer avec force à l’influence régionale grandissante de l’Iran, le plus grand ennemi de l’Arabie saoudite, l’opération la plus connue du grand public étant les frappes aériennes contre les rebelles Houthis, soutenus par l’Iran, au Yémen. Il a aussi consolidé les rebelles faiblissant et hautement divisés en Syrie, en coordination avec le Qatar et la Turquie, a également rapporté Khashoggi.
Le résultat a été une coalition cohérente inattendue, appelée l’Armée de la conquête, et composée des membres d’Al-Qaïda (Jabhat al-Nusra), d’un assortiment de brigades essentiellement islamistes et d’un petit nombre de bataillons plus modérés. La coalition, formée le mois dernier, s’est montrée plus efficace que prévu…
Robert S. Ford, un ancien fonctionnaire US en Syrie, dans un commentaire pour l’Institut du Moyen-Orient la semaine dernière, précisait qu’un effondrement du régime ne devait pas être exclu. Les schismes au sein du régime, ses déboires sur le champ de bataille et son manque d’effectifs sont des signes de faiblesse, écrit-il. On peut y voir là les signes avant-coureurs du début de la fin pour ce régime ».
Encore plus de frappes aériennes israéliennes
Entre-temps, Israël aurait repris ses frappes aériennes contre des bases militaires syriennes près du Liban, visant potentiellement les forces du Hezbollah libanais qui coopèrent avec le gouvernement d’Assad en luttant contre les rebelles sunnites, apprend-on. Tout en refusant de commenter directement ces frappes aériennes constatées, les officiels israéliens se sont engagés à empêcher la Syrie de transférer des armes sophistiquées au Hezbollah.
Une attaque aérienne précédente a tué un certain nombre de combattants du Hezbollah et un général iranien qui était en Syrie pour conseiller les militaires d’Assad. Israël a aussi conclu ce qu’il est convenu d’appeler un pacte de non-agression avec le front al-Nosra (affilié à Al-Qaïda), tout au long des hauteurs du Golan occupé par Israël, et même d’offrir une assistance médicale aux combattants d’al-Nosra pour qu’ils retournent sur le champ de bataille.
Plus grave encore, Israël a activé son puissant lobby israélien aux USA pour rallier les républicains et de nombreux démocrates afin de gêner les efforts d’Obama pour conclure un accord avec l’Iran limitant son programme nucléaire, et conduisant à l’instauration d’une relation plus constructive avec ce pays chiite.
Les avancées d’Obama vis-à-vis de l’Iran ont alarmé l’Arabie saoudite, qui se considère comme la faction sunnite dirigeante au Moyen-Orient. Le dédain saoudien pour l’Iran les a même amenés à s’allier avec Israël, dans une sorte d’étrange relation de couple. Les deux pays considèrent aujourd’hui l’Iran comme leur principal adversaire.
Alors que cette relation s’affirmait, Israël a fait entendre que sa préférence allait à des militants d’Al-Qaïda plutôt qu’au gouvernement relativement séculaire d’Assad, vu comme le protecteur des alaouites, chiites, chrétiens et autres minorités syriennes terrifiées par les sunnites extrémistes, soutenus par les Saoudiens.
En septembre 2013, lors d’une des plus explicites déclarations du point de vue israélien, l’ambassadeur d’Israël aux USA, Michael Oren, alors un proche conseiller du premier ministre Benjamin Netanyahou, confiait au journal Jerusalem Post qu’Israël préférait les sunnites extrémistes à Assad.
«Le plus grand danger pour Israël est représenté par l’arc stratégique qui part de Téhéran pour s’étendre vers Damas jusque Beyrouth. Et nous considérons le régime d’Assad comme la clé de voûte de cet arc», confiait Oren au Jerusalem Post lors d’un entretien. «Nous avons toujours voulu qu’Assad s’en aille, nous avons toujours préféré les sales types qui n’étaient pas soutenus par l’Iran plutôt que les sales types qui l’étaient.» Il a précisé que c’était encore le cas même si les sales types en question sont des membres d’Al-Qaïda.
Oren s’est étendu sur sa vision géopolitique en juin 2014 lors d’une conférence donnée à l’institut Aspen, en qualité d’ancien ambassadeur, et a poursuivi en avouant qu’Israël préférerait une victoire d’État islamique, lequel massacrait les soldats irakiens capturés et décapitait des Occidentaux, plutôt que le maintien en place d’Assad en Syrie, avec le soutien de l’Iran.
«Depuis la perspective israélienne, si une malfaisance doit prévaloir, que ce soit la malfaisance sunnite qui prévale!», a déclaré Oren.
Le premier octobre 2013, le premier ministre Netanyahou a fait allusion à la nouvelle relation israélo-saoudite lors de son discours devant l’assemblée des Nations Unies, œuvrant largement à condamner l’Iran pour son programme nucléaire, et le menaçant d’une attaque militaire israélienne unilatérale.
Parmi les déclarations bellicistes, Netanyahu a laissé filtrer un indice largement passé inaperçu, suggérant cette toute nouvelle relation émergente au Moyen-Orient, alors qu’il déclarait : «Les dangers de l’Iran doté de l’arme nucléaire et l’émergence d’autres menaces dans notre région ont amené beaucoup de nos voisins arabes à reconnaître, finalement reconnaître, qu’Israël n’est pas leur ennemi. Et cela nous donne l’opportunité de dépasser les animosités du passé et de construire de nouvelles relations, de nouvelles amitiés, et de nouvelles espérances.»
Le jour suivant, le canal israélien d’information télé 2 annonçait  que des officiels de la sécurité israélienne avaient rencontré un homologue de haut rang d’un pays du Golfe à Jérusalem, il pourrait s’agir du prince Bandar bin Sultan, l’ancien ambassadeur saoudien aux USA, et à cet époque le chef des renseignements saoudiens.
La réalité d’une telle alliance invraisemblable a même pénétré les médias de masse US. Par exemple, le correspondant du magazine Time, Joe Klein, décrivait cette nouvelle bonne entente dans un article du 19 janvier 2015 :
«Le 26 mai 2014, une conférence publique sans précédent s’est tenue à Bruxelles. Deux grands spécialistes de l’espionnage d’Israël et de l’Arabie Saoudite, Amos Yadlin et le prince Turki al-Faisal – se sont entretenus plus d’une heure sur les politiques régionales, l’échange étant modéré par David Ignatius, journaliste du Washington Post. «Ils étaient en désaccord sur certains sujets, notamment la nature exacte de l’accord de paix israélo-palestinien, et se sont accordés sur d’autres, le besoin de soutenir le nouveau gouvernement militaire en Egypte, l’exigence d’une action concertée internationale en Syrie. L’aspect le plus frappant est du prince Turki. Il a affirmé que les Arabes avaient «franchi le Rubicon» et «qu’ils ne veulent plus combattre Israël».
Circonvenir le congrès
Durant le discours de Netanyahou du 3 mars lors d’une cession conjointe du Congrès, il a indiqué la préférence d’Israël pour les djihadistes soutenus par les Saoudiens, plutôt que pour les membres du gouvernement syrien alliés aux Iraniens. Il a insisté pour que le gouvernement US change son point de vue, cesse de lutter contre Al-Qaïda et État islamique, et attaque l’Iran.
Netanyahou a dépeint le danger de État islamique comme relativement mineur – avec ses «couteaux de boucher, des armes récupérées et sa propagande Youtube» – comparé à l’Iran, qu’il a accusé de gober les nations du Moyen-Orient.
Sous les applaudissements du Congrès, il a déclaré que «L’Iran domine à ce jour quatre capitales arabes, Bagdad, Damas, Beyrouth et Sanaa. Et si l’agression de l’Iran est laissée sans conséquences, d’autres certainement suivront.» Son choix de capitales était particulier, nonobstant, puisque l’Iran n’a pris aucune de ces capitales par la force et, en réalité, ne faisait que soutenir le gouvernement assiégé de Syrie, et était allié aux éléments chiites du gouvernement libanais.
Quant à  l’Irak, les alliés iraniens n’ont pas été installés par l’Iran mais bien par le président George W. Bush, via l’invasion US. Et au Yémen, un conflit sectaire qui couvait depuis longtemps a amené à la prise de Sanaa par les rebelles Houthis qui sont des chiites Zaydi, une ramification de l’Islam chiite qui est en réalité plus proche des sectes sunnites. Les Houthis nient être des agents de l’Iran, et les renseignements occidentaux estiment que le soutien iranien est surtout de nature financière.
Cependant, dans le cadre de la campagne israélo-saoudienne contre l’influence iranienne, l’Arabie saoudite a bombardé les villes yéménites depuis les airs en utilisant des avions sophistiqués fournis par les USA, tandis que la marine US applique un blocus maritime, incluant ce week-end dernier le retour forcé de neuf vaisseaux iraniens apportant de l’aide de première nécessité, sous le motif de soupçons non confirmés qu’il pourrait s’agir tout aussi bien d’armes en transit.
Même si les dirigeants saoudiens ont accepté l’urgence de pourparlers de paix du président Obama, la force aérienne saoudienne a repris ses bombardements de la capitale yéménite de Sanaa et d’autres cibles, ce dimanche. Malgré le soutien des renseignements US, les frappes saoudiennes ont largement tué sans discrimination des centaines de civils, et démoli d’anciennes cités yéménites.
Un autre effet des frappes saoudiennes a été de renforcer la cause d’Al-Qaïda dans la péninsule Arabique (AQAP), la branche que le gouvernement US a identifiée comme étant la plus dangereuse, en ce qui concerne le soutien aux attaques contre l’Ouest. Avec les rebelles Houthis sous les bombardements saoudiens, l’AQAP a réussi à prendre le contrôle des territoires de l’est, et à envahir une prison pour en libérer les militants d’Al-Qaïda.
La crise la plus importante et la plus sévère, cependant, se déroule en Syrie où le front al-Nosra d’Al-Qaïda et État islamique assoiffé de sang semblent prendre l’avantage, avec le soutien militaire de l’Arabie saoudite et la caution politique d’Israël.

Par Robert Parry – Le 27 avril 2015 –
journaliste d’investigation.


[1] Note d'Hannibal GENSERIC

Contrairement à ce que prétend l'auteur américain l'armée arabe syrienne ne bat pas en retraite.
L’armée arabe syrienne a pris tôt ce matin (07/05/2015) le contrôle de la ville stratégique d’al-Qalamoun dans le sud du pays près de la capitale, Damas, et vers la frontière libanaise. Cette victoire arrive au moment où le Hezbollah s’engageait à attaquer le Front al-Nosra, qui était maître des lieux. 
C’est par la ville de Assal al-Ward, près de la zone frontalière libanaise, région montagneuse, que l’arme arabe syrienne a attaqué, mettant en déroute les terroristes. Elle a ainsi éliminé des dizaines de terroristes, pour la plupart, des membres du Front al-Nosra.
Les forces syriennes ont découvert sur le terrain que, la plupart des combattants de l’apocalypse étaient en fait des étrangers. Cette région stratégique sécurise Damas et, la base arrière libanaise des terroristes est désormais coupée.