jeudi 14 février 2013

Salafistes, Ansar al-Shari’a et Ennahdha se préparent à la guerre civile en Tunisie


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Cette analyse est produite en collaboration avec le think-tank Washington Institute for Near East Policy et a été initialement publiée sur le site Fikra Forum, un projet du Washington Institute..

En Tunisie, alors que les projecteurs se braquent sur la lutte entre le parti islamiste au pouvoir et la coalition qui s’est formée autour de l’ancien Premier ministre Béji Caïd Essbsi, une autre faction s’apprête à entrer sur scène. Pendant que des dizaines de milliers de Tunisiens se rassemblaient au cimetière du Jellaz à Tunis pour les funérailles de l’opposant assassiné Chokri Belaid, une organisation jihadiste nommée Ansar al-Shari’a en Tunisie (AST) commençait à placer ses pions sur l’échiquier.

La genèse d’Ansar al-Shari’a

Après le départ de Ben Ali, le gouvernement tunisien de transition a libéré un grand nombre de prisonniers politiques appartenant à la mouvance islamiste. Plusieurs vétérans jihadistes avec une expérience de combat en Afghanistan ont bénéficié de cette amnistie, parmi lesquels se trouve Seifallah Ben Hassine, plus connu sous le pseudonyme Abou Iyadh al-Tounisi, le stratège charismatique à l’origine de la fondation d’AST en avril 2011.

Abou Iyadh doit son nom de guerre à ses années de lutte en Afghanistan où il a constitué le Groupe Combattant Tunisian (GCT), une cellule terroriste proche d’al-Qaeda basée à Jalalabad. Arrêté en Turquie en 2003 pour son implication dans l’assassinat du Commandant Massoud deux jours avant les attaques du 11 septembre 2001, Abou Iyadh est extradé vers la Tunisie où la justice le condamne à une peine de 43 ans d’emprisonnement. Libéré par la révolution, Abou Iyadh capitalise sur le réseau qu’il s’est constitué parmi les détenus ainsi que sur la gloire qui se rattache à son statut de vétéran jihadiste. Avec ces atouts en main, Abou Iyadh n’a cessé de sillonner le pays, prêchant dans les mosquées et embrigadant des milliers de jeunes désormais acquis à ses idéaux jihadistes. Dans l’année de sa création, AST a non seulement réussi à recruter environ 10 000 jeunes salafistes, mais elle a surtout absorbé le mouvement jihadiste naissant, devenant ainsi la référence incontournable en la matière.

Jihad: la face cachée du salafisme en Tunisie

Dans ce qui pourrait être vu comme une opération de marketing plutôt qu’une action motivée par la foi, AST a fait ses premières apparitions sur la scène publique en agressant des personnalités séculières et en menant des attaques contre des cinémas et des stations de télévision. En juin 2012, Abou Iyadh ordonne le saccage du Printemps des Arts, une exposition artistique à la Marsa. La veille, il avait reçu l’onction d’Ayman al-Zawahiri, le numéro un d’al-Qaeda, ainsi que la bénédiction d’Abou al-Mundhir al-Shinqiti, idéologue jihadiste qui a émis une fatwa autorisant les musulmans à se joindre au jihad en Tunisie sous le commandement d’Abou Iyadh. La réaction du gouvernement islamiste à cet incident illustre bien sa passive indifférence à l’égard des nombreuses actions violentes fomentées par AST. En effet, au lieu de mettre un frein à l’escalade de violence perpétrée par AST, le gouvernement tunisien a profité de l’occasion pour blâmer les artistes laïques, tenus pour responsables de l’attaque qui les a visés. A ce moment là, Abou Iyadh avait déjà ouvertement affirmé la nature jihadiste de son projet.

Le 14 septembre 2012, Abou Iyadh lance avec succès l’attaque contre l’ambassade des États-Unis à Tunis. En dépit d’une annonce préalable de ses intentions, la police a passivement permis aux troupes d’AST d’envahir la forteresse américaine. Malgré l’insistance du Département d’État américain, et nonobstant les preuves indiscutables de l’implication d’Abou Iyadh dans cette attaque, le gouvernement tunisien l’a laissé en liberté, se contentant d’étouffer l’affaire en ordonnant l’arrestation de quelques militants salafistes.

En compétition avec l’État


Dans les semaines qui ont suivi l’attaque de l’ambassade des États-Unis, Abou Iyadh a concentré les efforts de son organisation sur les œuvres caritatives. AST a, en effet, distribué de l’eau et de la nourriture dans les quartiers et les campagnes les plus touchés par la pauvreté, mais également fourni des services médicaux gratuits (leurs médecins sont allés jusqu’à émettre des ordonnances médicales sur papier à en-tête Ansar al-Shari’a). Alors que le mécontentement se répandait dans la population tunisienne, AST filmait systématiquement ses prétendues actions humanitaires et diffusait massivement des vidéos de propagande attestant du soutien de la population. De cette manière, AST a-t-elle non seulement réussi à se construire une clientèle de sympathisants, mais elle tente ainsi de prouver qu’elle a la capacité de remplacer l’État dans ses fonctions si jamais la République venait à se dissoudre pour laisser place à un califat.

A la suite de l’assassinat de Chokri Belaid, dans un contexte marqué par un mécontentement croissant de la population et par l’incapacité du gouvernement à maintenir son contrôle sur les forces de police, AST a saisi cette occasion pour entrer en compétition avec l’État. En l’absence de présence policière dans certaines zones où ont eu lieu des pillages, AST a déployé sa propre milice. Des membres d’AST portant des chasubles orange patrouillent dans les rues de nombreuses villes, telles que Bizerte, Kairouan, Sfax ainsi que certains quartiers du Grand Tunis. Ces prétendus « comités de sécurité » prennent généralement la forme de convois comprenant de nombreuses motocyclettes suivies d’une dizaine de camionnettes transportant de jeunes salafistes armés de bâtons, de couteaux et de longs sabres. Intimidant à la fois pilleurs et opposants modernistes, ces patrouillent servent en réalité un but éminemment politique : occuper la place laissée par la police nationale, afin de prouver une fois encore que les salafistes sont mieux placés que l’État lorsqu’il s’agit d’assurer la sécurité des citoyens.

L’ambiguïté des relations entre Ennahdha et Ansar al-Shari’a

Les relations entre Ennahdha et AST ont toujours été complexes. Abou Iyadh entretient des liens privilégiés avec plusieurs leaders appartenant à l’aile dure d’Ennahdha. Parmi eux,  le parlementaire Sadok Chourou, qui a publiquement affirmé que ceux qui s’opposent au gouvernement islamiste sont les ennemis d’Allah et qu’ils devaient être démembrés et crucifiés, était l’invité d’honneur du premier congrès annuel d’AST à Sidi Bouzid en 2011. De l’autre côté, les pragmatiques, au premier rang desquels se trouve le Premier ministre Jebali, se sont prononcés contre la violence politique et semblent avoir adhéré aux principes démocratiques. Trônant au milieu de son parti, le leader suprême d’Ennahdha Rached Ghannouchi continue d’envoyer des signaux contradictoires à l’opposition séculière et aux partenaires occidentaux, d’une part, et aux salafistes, d’autre part.

Au sein d’Ennahdha, le débat sur l’attitude à avoir avec AST était la question taboue qui pouvait révéler les divisions internes du parti et convaincre certains de ses membres de faire sécession. Le Premier ministre Jebali ainsi que le Ministre de l’Intérieur Ali Larayedh n’ont jamais mentionné AST comme un suspect, encore moins menacé de poursuivre l’organisation jihadiste pour les attaques violentes qu’elle a commises. Outre la peur de voir le parti se scinder, c’est sans doute la crainte de révéler les relations ambigües qu’Ennahdha entretient avec les jihadistes qui a empêché Jebali et Larayedh d’entreprendre des actions décisives.

A l’heure actuelle, Ennahdha traverse une crise sans précédent. Isolé et désavoué par les autres leaders du parti islamiste, Hamadi Jebali, pragmatique, cherche la réconciliation avec l’opposition moderniste. Parallèlement, les faucons étendent leur influence sur le parti, l’entraînant dans vers une polarisation et une radicalisation accrues, alors qu’Ennahdha subit des attaques de toutes parts notamment du fait des suspicions d’implication dans l’assassinat de Belaid, mais aussi à cause de l’incapacité du gouvernement à mettre en œuvre les réformes nécessaires en matière économique et sociale.

Profitant de la radicalisation d’Ennahdha, qui se  trouve considérablement affaiblie et divisée, Abou Iyadh lance en ce moment-même une OPA hostile sur le parti de Ghannouchi. Dans un entretien mis en ligne quelques jours avant la mort de Chokri Belaid, Abou Iyadh a, en effet, lancé un appel en faveur de l’unification de toutes les composantes du mouvement islamiste afin de démolir le camp « laïque ». La réponse d’Ennahdha n’a pas tardé à venir. Dans un meeting qui a eu lieu au ledemain des funérailles de l’opposant, l’un des orateurs a appelé à l’unification du mouvement islamisite au sein d’une nouvelle troïka qui devrait comprendre Ennahdha, Hizb-ut-Tahrir at les « salafistes », sous-entendu AST. Les masques sont tombés.

Il est intéressant de noter que les comités de sécurité d’AST ont été récemment rejoints par les Ligues de Protection de la Révolution (LPR), ces organisations de la jeunesse islamiste liées à l’aile dure d’Ennahdha. Les Ligues sont enclines à la violence tant verbale que physique, et ont émis à de nombreuses reprises des menaces de mort à l’encontre des adversaires d’Ennahdha, parmi lesquels se trouvait le défunt Chokri Belaid. Cette synergie entre AST et les LPR pourrait signifier que les faucons d’Ennahdha comptent désormais sur Abou Iyadh pour empêcher le renouveau de l’opposition moderniste.

Vers la voie de l’insurrection ?

L’agitation qui a suivi l’assassinat de Belaid pourrait accélérer la mise en œuvre des plans d’Abou Iyadh. L’insatisfaction généralisée constitue l’environnement le plus favorable aux organisations jihadistes telles qu’AST. Le potentiel éclatement d’Ennahdha serait une occasion en or pour Abou Iyadh qui pourrait attirer les durs d’Ennahdha dans une alliance soumise à ses conditions. Le parti de Ghannouchi est, en effet, à deux doigts de perdre le pouvoir. Or, Abou Iyadh a annoncé que dans cette éventualité, les « laïques devront marcher sur nos cadavres ».

Pendant ce temps, les graines de l’insurrection sont en train de germer. Les actions passées d’AST ne sont pas anodines, mais procèdent d’une logique complexe visant à saper l’autorité de l’État tout en gagnant le soutien d’une part non négligeable de la population. Si l’on ne parvient pas rapidement à mettre un terme au cycle de la violence politique, AST pourrait déclencher une insurrection à grande échelle. Pour l’instant, il est impossible de d’évaluer avec certitude les chances de succès des salafistes ; mais même dans l’hypothèse d’un échec, une simple tentative de leur part pourrait miner durablement la transition démocratique et déstabiliser le pays qui se trouve déjà dans un contexte géopolitique extrêmement fragile.

La menace posée par AST étant de plus en plus tangible aujourd’hui, elle devrait être traitée comme une situation pré-insurrectionnelle. A cet effet, des contre-mesures à la stratégie d’AST devraient être prises sans délai. L’État et la société civile séculière doivent immédiatement s’atteler à résoudre les problèmes sociaux sur lesquels AST capitalise. Ensemble, ils doivent agir pour assurer la sécurité de la population et fournir des services sociaux aux populations qui en ont le plus besoin, tout en mettant en œuvre une stratégie de communication efficace. De plus, pour contrer les extrémistes, la société civile et les acteurs politiques doivent impérativement proposer une alternative idéologique, non nécessairement contraire aux valeurs islamiques, mais plutôt en accord avec l’héritage religieux libéral et tolérant de la Tunisie. Mais au-delà de tout, il est essentiel que l’État et la société civile moderniste commencent à établir un lien direct avec la population tunisienne.  
 http://fr.institut-kheireddine.org/2013/02/ansar-al-sharia-la-prochaine-insurrection-en-tunisie/

Habib M. Sayah

 Commentaires

 - Plus que 300 djihadistes opérant au Mali veulent rentrer et la Tunisie demande l’aide de l’Algérie

L’agence de presse turque “Anatolie” révèle, en se référant à des sources sécuritaires algériennes, que les responsables de la sécurité tunisienne ont demandé à leurs homologues algériens de traquer les djihadistes tunisiens qui ont fui les camps d’entraînements d’Al Qaida et du "Tandhim Attawhid wal Jihad" en Afrique de l’ouest bombardés par l’aviation française, et se préparent à rentrer en Tunisie .
Les djihadistes qui sont au nombre de 300, s’apprêtent, selon la stratégie d’Al-Qaida , à passer de la phase de l’entraînement (IIdad) à celle de la lutte (Jihad)dans leurs pays respectifs.

- Pour se sacrifier, les djihadistes se shootent à la kétamine
Découverte édifiante dans un local du Mujao à Gao, dans le Nord-Mali : des stocks de seringues et des cartons de kétamine, un puissant anesthésiant pour grands animaux ! (un jihadiste serait-il un grand singe ? ou un chameau ? ). Voilà comment les maîtres à penser de l’islamisme radical et violent obtiennent de leurs combattants le sacrifice de soi et la rage aveugle dans des confrontations vraiment asymétriques. Voici ce qui explique aussi ces témoignages hallucinants de soldats français, tchadiens et maliens : des kamikazes qui continuent d'avancer malgré leurs déluges de tirs, pour faire sauter leurs ceintures d'explosifs au plus près des militaires. Le terroriste continuait d’avancer, “ses intestins sortants”. Les djihadistes n'ont pas que l'idéologie pour moteur, nous le savions. Ils carburent à la drogue, une pratique rapportée d’Afghanistan, cette école de la terreur et des horreurs islamistes.


- Ennahdha s'y prépare aussi
Moncef Ben Salem membre d'Ennahdha et ministre affirme que son parti est armé. Donc il est clair que les wahhabites d'Ennahdha ne lâcheront pas le pouvoir sans effusion de sang
Irene Khan, secrétaire générale d'Amnesty International a déclaré : "En adoptant des politiques à court terme qui encouragent les peurs et créent la division, certains gouvernements sapent l'Etat de droit et les droits humains, entretiennent le racisme et la xénophobie, divisent les populations, augmentent les inégalités et sèment les germes de nouvelles violences et de futurs conflits". Elle vise bien évidemmant, Ennahdha. 


 AQMI s'apprête à annoncer sa présence en Tunisie via des opérations terroristes

Une source sécuritaire a affirmé que le ministère de l'Intérieur est en possession d'informations qui révèlent que Al-Qaida au Maghreb Islamique (AQMI) projette d'annoncer sa présence en Tunisie en déclenchant des opérations terroristes spécifiques.
La même source qui a requis l’anonymat, a indiqué qu'AQMI prendra ses quartiers en territoire tunisien , et étendra sa présence vers les autres pays du Maghreb ,notamment l'Algérie , en vue de mener des opérations terroristes.
Il est à rappeler que le chef d'état-major d'Africom , Carter . F. Ham, a déclaré, en mars dernier, lors d'une visite, en Tunisie , qu'AQMI veut s'installer dans le pays ,et qu'elle constitue une réelle menace en s'employant à constituer des cellules terroristes en Tunisie. Carter. F. Ham a exhorté les autorités tunisiennes à se préparer sérieusement à cette menace. 

Un journaliste d’investigation a enquêté sur les courants salafistes en Tunisie, et a conclu que Sadok Chourou ainsi que quelques autres leaders d'Ennahda,  de la partie « dure », tient toutes les ficelles…c’est lui qui manipule les terroristes implantés dans plusieurs régions et villes…Le journaliste précise, dans cette enquête qui a été envoyée dans un pays étranger pour publication, que le Rached Ghannouchi est au courant de tout…le journaliste affirme que dans chaque ville il y a un dépôt d’armes et de munitions… Ces groupes constituent l’aile armée d'Ennahda……tout ceci a pour objectif de retarder les élections et garder la situation telle qu’elle est en légalisant une situation préparant la guerre civile, pour laquelle Ennahda est bien préparée…

La Tunisie, point d'‘appui au terrorisme international et à l'organisation Al-Qaida (Caid Essebsi, le 12/5/2013)


Le président du mouvement Nida Tounes, Béji Caid Essebsi a estimé que la Tunisie a été ‘‘choisie comme point d'appui au terrorisme international et à l'organisation Al-Qaida.
Intervenant, vendredi, à l'ouverture des travaux du conseil national de Nida Tounes, Béji Caid Essebsi a souligné que les groupes ‘‘djihadites œuvrent selon un agenda bien défini. Ils sont arrivés à ce stade en raison du laxisme de l'Etat dans la gestion de ce phénomène'‘ estimant que les évènements de Chaambi signifie le ‘‘choix de la Tunisie comme un point d'appui à l'organisation Al-Qaida'‘. Ces opérations s'inscrivent dans le cadre de ‘‘l'internationalisation du terrorisme'‘, a-t-il ajouté.
La lutte anti-terroriste ‘‘ne peut se faire que dans le cadre d'une coopération et d'une coordination sécuritaire avec l'Algérie, chose qui a déjà été entamée'‘, a-t-il souligné.
Concernant les dimensions graves du terrorisme, Caid Essebssi a précisé que les groupes armés allaient entamer l'exécution de la troisième phase de leur agenda, celle des liquidations physiques dans le pays'‘.
Il a expliqué cette situation par ‘‘le laxisme de l'Etat et l'incitation par certaines parties à la violence'‘ ainsi qu'à la ‘‘prolifération d'armes en provenance de Libye'‘.
Pour le Dr Alani Alia, expert dans les affaires des groupes islamistes extrémistes ‘‘il serait difficile de faire de la Tunisie une infrastructure du terrorisme'‘ précisant que AQMI ‘‘trouvera des difficultés à trouver refuge en Tunisie après que ses éléments eurent été chassés du Mali.
Après la guerre du Mali, AQMI tente, selon le spécialiste, d'‘‘exécuter un plan djihadiste dans les Etats de la région'‘ soulignant que ce plan a été +aussitôt déjoué+ grâce au démantèlement de plusieurs groupes armés'‘.
Il a, par ailleurs, salué ‘‘la coordination sécuritaire'‘ entre la Tunisie, l'Algérie et la Libye qui a permis de dévoiler des plans de l'organisation Al-Qaida.


Ansar Charia est financée par des associations saoudiennes et koweïtiennes

La revue américaine Foreign Policy a mené, au cours de l'année 2013, une enquête sur l'organisation Ansar Chariaa, en Tunisie, et a conclu que l'organisation djihadiste reçoit un financement énorme d'entreprises et associations koweitiennes et saoudiennes qui ne sont pas des organisations de charité.
Le site arabesque TV, qui a rapporté l'information , a affirmé que Ansar Chariaa ,reçoit un financement énorme de la part de l'Association Koweitienne pour la Promotion du Patrimoine Islamique ,qui a déjà financé des opérations terroristes exécutées par Al-Qaida , selon la même source .
L'enquête révèle que les brochures et livres que distribue l'organisation djihadiste en Tunisie, dans les tentes de prédication, sont publiés dans des maisons d'édition saoudiennes connues pour leurs orientations djihadistes à Riadh et Taef .
Hannibal Genséric