dimanche 16 juillet 2017

IRAK. La brigadede blindée de Daech rappelle "Mad-Max"



L'armée irakienne a trouvé des chars de combat ukrainiens de classe Salo dans les décombres de Mossoul. Ces impressionnants "tanks" semblent sortir de "Mad-Max". On découvre que l’État Islamique tenait Mossoul grâce surtout aux "boucliers humains". 
Cette brigade nous rappelle les blindés pourris achetés par les islamistes tunisiens à Israël (via la Turquie).
D'autre part, la France demande à l'Irak de liquider tous les terroristes français faits prisonniers à Mossoul. Macron remonte dans notre estime, car aussi bien sur la Syrie que sur l'Irak, il semble prendre le contre-pied de Hollandouille la fripouille. 
Vendredi, "RT" a publié un reportage dans lequel on voyait des dizaines de voitures capturées, modifiées dans le " style Mad Max" par les génies militaires des nazis ukrainiens et vendus à vil prix aux terroristes islamistes ... Ces « tanks » islamistes ont été découverts  par les forces de sécurité irakiennes qui ont libéré la ville de Mossoul ".
Bonne pêche, ou l’on découvre que Daech, en plus des équipements israélo-américains, a un accès illimité aux armes ukrainiennes de cinquième génération:
59692383dda4c8e4618b4567.jpg
Salu-class LAV
L'armée irakienne a découvert au moins six modèles différents de véhicules militaires ukrainiens et de chars utilisés par ISIS/Daech à Mossoul. Le LAV de classe Salo, l'épine dorsale de l'armée ukrainienne, est surtout connu pour avoir repoussé environ 100 invasions russes de l'Ukraine de l'Est.
5968f0affc7e93d6668b456a.jpg
La limousine blindée de Poroshenko
Même un amateur militaire amateur pourrait vous dire que les chars ukrainiens sont l'envie du monde. Alors, comment ISIS a-t-il réussi à en acquérir autant? C'est un mystère.
tank-1.png
Le légendaire Yatsenyuk-69 MBT
Les analystes militaires ont été particulièrement surpris d'apprendre que Daech/ISIS était en possession de plusieurs Yatsenyuk-69 MBT, bien qu'ils n'ient pas la mise à niveau la plus récente (ouvre-bouteilles intégrée).
Ukraine nazie, État islamique, même destin : les poubelles de l’Histoire. 

La France commande l’exécution de ses ressortissants combattant pour l’État Islamique


Aucun militant français de l’État Islamique ne doit revenir vivant en France. C’est ce que confirment les responsables des forces de sécurité irakiennes que Paris Match a rencontrés.

« Nous avons un accord tacite avec les Français. Nous arrivons à une phase de combat où il est hors de question que des hommes de Daech puissent fuir et arriver dans un autre pays. Nous éviterons, autant que faire se peut, qu’un Français puisse sortir vivant de Mossoul. Notre objectif est encore une fois de les tuer afin qu’aucun homme de Daech ne puisse s’enfuir. » Voilà ce que confie le général Abdelghani Al-Assadi, commandant du CTS, le contre-terrorisme irakien, à Paris Match, confirmant ainsi les informations Wall Street Journal. Le quotidien américain assure que les Forces spéciales françaises ont chargé leurs homologues irakiens d’éliminer plusieurs dizaines de djihadistes français et leur ont remis une liste de 27 noms, accompagnée de quelques photos.
Le major général Najim Abdullah Al-Jibouri, commandant en chef des opérations pour la libération de Mossoul, est encore plus explicite. Il a reçu Paris Match à son domicile, en présence du général directeur Manahl, du renseignement irakien. « Il y a déjà plusieurs mois que nous savons que des “chasseurs français” [vraisemblablement des agents de la DGSE] traquent les djihadistes français. Ils disposent de moyens sophistiqués et ont des spécialistes en traçabilité, lecture et écoute des ­communications ». Le but de l’Etat français est sans ambiguïté : aucun djihadiste ne doit revenir en France après avoir combattu dans les rangs de Daech. D’autant que l’EI, au bord de l’effondrement est déterminé à poursuivre la guerre par le terrorisme sur le sol des  pays qui les combattent. Au premier rand desquels, la France.
Source : Paris Match

Les avocats d'une famille jihadiste française demandent son retour en France  

La "Française", âgée de 27 ans, a été arrêtée samedi 8 juillet par l'armée irakienne. Elle vivait depuis 3 semaines recluse avec ses 4 enfants, âgés de 5 mois à 6 ans  dans un immeuble de Mossoul miraculeusement épargné par les bombardements. On ignore ce qu'est devenu le père.

Originaire de Seine et Marne, le couple était parti en 2015 rejoindre Daech en Syrie, puis en Irak.On ne précise pas si elle y était pour le "djihad du sexe" autrement dit, pour la "prostitution halal".

D'une manière générale, la France tente d'éviter les retours de ressortissants français par crainte qu'ils ne reviennent pour commettre des attentats  (voir ci-dessus).

Selon les derniers chiffres du ministère de l'intérieur, 460 enfants français sont nés ou partis en Syrie et en Irak. 57 mineurs, dont une dizaine nés sur place, sont rentrés en France. 

 Top newsletter 
VOIR AUSSI :
SYRIE. Un inquiétant document secret de la DGSE aurait fait changer d'avis Macron sur la Syrie

Le "nikah djihadiste" ou la "prostitution halal"

Hannibal GENSERIC