lundi 11 mars 2013

Chokri Belaïd, Moncef Marzouki, Ghannouchi et le Qatar

Les rapports de la Maison Blanche et du Congrès des États-Unis montrent que les Américains sont inquiets, quant à la nature du rôle que le Qatar joue dans la crise syrienne, et dans l’ensemble de la région du Moyen-Orient et du Maghreb, après l’assassinat de l’ambassadeur des États-Unis à Bengazi, et après l’attaque de l’ambassade américaine à Tunis. Cette exaspération est montée d'un cran après les implications du Qatar au Mali, en Tunisie et en Algérie.
Tout le monde sait qu’en Tunisie, le Qatar finance non seulement Ennahdha, mais il soutient aussi, en concurrence avec l’Arabie, les groupes salafistes (qui ont attaqué l’ambassade américaine) et certains groupes « non islamistes », tel que le falot et provisoire président de la république. Des informations circulent sur l'implication du Qatar dans l'assassinat de Chokri Belaïd. Connaissant les liens extrêmement étroits entre Ghannouchi et l'émir du Qatar, on imagine mal le Qatar agir en Tunisie sans l'aval de Ghannouchi. La connivence, sinon la complicité, semble couler de source.


Selon ces rapports américains, le gouvernement qatari a utilisé son influence, pour prendre en main le contrôle des courants islamistes extrémistes. Dans le même temps, les dirigeants qataris veulent suggérer aux Américains, et, surtout, au Président Barack Obama, que le Qatar serait capable de jouer le rôle d’intermédiaire des intérêts des États-Unis, dans toute la région du Moyen-Orient et du Maghreb.  Ces inquiétudes ont amené les Américains à exercer de nouvelles pressions, sur le gouvernement qatari, depuis quelques semaines, pour obliger le Qatar à cesser son soutien financier aux miliciens qui se battent contre le gouvernement syrien. Les États-Unis exigent, surtout, que le Qatar ne soutienne plus les groupes djihadistes extrémistes et leurs éléments, qui s’infiltrent, en Syrie.  Concernant le Maghreb, et le rôle du Qatar en Libye, en Tunisie, au Mali et en Algérie, rien n'a filtré sur la position américaine.    
Le Qatar et l’Arabie saoudite veulent , en concurrence, étendre leur influence, sur tous les pays de la région du Moyen-Orient et du Maghreb, sans oublier le Sahel. Mais il existe entre Doha et Riyad une vive rivalité. L’Arabie saoudite avait, depuis longtemps, une influence traditionnelle sur des pays arabes du Moyen-Orient, dont le Liban. Mais le Qatar n’a pas eu cette influence traditionnelle et voulait, très vite, développer sa présence, sur la scène des événements politiques de la région, en jouant la carte d’autres groupes extrémistes salafistes. En somme, ces deux pays jouent à qui aurait le plus de groupes salafistes à ses côtés, à qui aurait le plus de pions dans ce jeu d’échecs dont les principales victimes sont les peuples de cette région. Les leaders islamistes, comme Ghannouchi en Tunisie et Belhadj en Libye, ont beau jeu de faire jouer cette concurrence néfaste pour s’enrichir au maximum et au plus vite. C’est surtout cela, leur islam.    

Le Qatar tremperait dans la mort de Chokri Belaïd et dans l’attaque d’In Amenas en Algérie

Chokri Belaïd, aurait eu en sa possession des documents secrets, prouvant l’implication du Qatar, dans l’attaque ‘terroriste’ d’In Amenas en Algérie.
 

Le journal tunisien ‘El Sour’ , adossant ses dires à des témoignages provenant de sources sécuritaires tunisiennes, a rapporté que la décision de tuer Chokri Belaïd aurait été prise à Doha, après que celui-ci ait annoncé être au courant, qu’un nombre de jihadistes, embarqués à bord de voitures tout terrains, équipées de matériels de communication ultra sophistiqués, offertes par le Qatar, s’étaient regroupées sur le sol tunisien dans le gouvernorat de Médenine, avant de faire cap sur l’Algérie, pour attaquer le site gazier d’In Amenas. 

Il serait très difficile de croire que tout ceci se serait passé sans l'implication des autorités islamistes tunisiennes, et à leur tête, Rached Ghannouchi. Tout ceci confirme bien ce que nous avions écrit dans l'article : "Tunisie : chômage ou djihad ?" sur ces deux grossières erreurs tactiques de Ghannouchi,que sont l'attaque contre le site gazier algérien et l'assassinat de Chokri Belaïd.

Le journal a indiqué que ces informations impliquant le Qatar dans ces deux faits meurtriers fournissent la preuve que le petit émirat n’a pour agenda, au Maghreb, que d’y semer le désordre et le chaos, via ses connections islamistes salafistes et jihadistes, dont Ennahdha.

Cette allégation, relayée par ce journal, lui aurait été confirmé par sa source au renseignement tunisien, et est confortée par les accusations de même classe, portées contre le Qatar, par un député belge, Laurent Louis, qui lui-même avait argué que le 'Qatar est le véritable assassin de Belaïd' et que les 'services secrets belges tiendraient des preuves de cela '. 
 

Afin d'essayer d’impliquer l’Algérie dans l’assassinat de Chokri Belaïd, les islamistes et leurs maîtres ont lancé une « info » disnat que les assassins seraient venus de l’Algérie voisine. Elle nous rappelle l’affaire de l’assassinat de Rafik Hariri dont a été accusée la Syrie. Et l’on sait, depuis, ce qu’a été la suite de ce scénario, et ce qui est advenu de la toute puissante Syrie et de sa redoutable armée. Les islamistes et leurs patrons n’ont pas digéré le fait que l’Algérie reste debout, droite dans ses bottes, malgré le «printemps arabe » devenu « un hiver impérialo-islamiste», malgré l’agression d’In Amenas, et malgré d’autres attaques et provocations.
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Confirmation : le Qatar finance Ennahdha


« Dans la page 198, les auteurs ont confirmé l’information rapportée par certains médias et selon laquelle le cheikh d’Ennahdha aurait reçu 150 millions de dollars de la part de l’Emir de Qatar, Hamad Ben Khalifa al Thani ».

Georges Malbrunot et Christian Chesnot : « Qatar : les secrets du coffre-fort » (Michel Lafon, Paris, date de parution : 14 mars 2013).

 
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=550402688314055&set=a.403184793035846.91326.100000329856081&type=1&theater

 

 Marzouki travaillerait, lui aussi, pour le Qatar


Dans une déclaration à radio Express Fm, samedi 9 mars 2013, Salam Zahran, directeur de Media Focal Center, sise au Liban, a affirmé que le président tunisien Moncef Marzouki travaillerait pour la chaîne de télévision Al Jazeera et en percevrait un salaire mensuel de 50 mille euros.

M. Zahran a également confié que « le président Marzouki n’est pas neutre puisqu’il perçoit, à ce jour, ce salaire du Qatar. Un pays impliqué dans ce qu'on appelait auparavant "Printemps arabe" mais qui s'est avéré être aujourd'hui un "Printemps islamiste radical" ». Et d’ajouter que « Marzouki fait donc partie de l’organisation des Frères musulmans ».

D’après M. Zahran, Marzouki reçoit ses consignes de l’Etat du Qatar ainsi que de l’organisation des Frères musulmans. Ses décisions ne seraient pas les siennes et ne sont donc jamais neutres ».

Affirmant détenir des preuves solides corroborant ses dires auprès d'employés de la chaine, Salam Zahran a appelé le président Marzouki à se prononcer sur cette affaire, en confirmant ou en niant ce salaire de 50 mille euros, versé par la chaine qatarie. Et d’ajouter « si Mazouki niera ces déclarations, je serai obligé de dévoiler les noms des journalistes qui en sont témoins et il sera contraint de faire face à eux en public ».

Imed Daimi, conseiller du président de la République a formellement démenti, sur les ondes de Mosaïque Fm, les déclarations jugées "infondées" de Salam Zahran.

A noter que le directeur du Centre d’Al Jazeera des études stratégiques, Mounir Daimi, et le président de l’association « Qatar Al-Khayriyah », récemment implantée en Tunisie avec un budget colossal, Abdolmonaam Daimi, ne sont autres que les frères d’Imed Daimi, conseiller du président de la République. 

Al-Jazeera perd…86% de ses télespectateurs


A force d’être le haut parleur de la haine et du mensonge, la chaîne qatarie ne fait plus des émules, selon de nombreux rapports. L’homme arabe a bien compris, désormais, que cette caisse de résonance du Qatar n’est qu’un satellite supplémentaire de l’impérialisme américain et rien d’autre. Ainsi, d’Alger à Tunis, en passant par Le Caire et ailleurs, personne ne prête plus ses yeux ni ses oreilles à cette merde médiatique. Peut-on dire que l’homme arabe s’est réhabilité, a pris conscience de ses capacités et de sa valeur morale ? Sans doute. Al-Jazeera n’attire plus grand monde, c’est une très bonne nouvelle. 
Dans  Le petit bourgeois gentilhomme (2003), Alain Accardo écrit: 
 « Il n’y a pas d’émancipation possible sans la prise de conscience explicite de ce par quoi on est asservi, et plus fondamentalement sans la conscience même de l’asservissement,  jusque-là étouffée, anesthésiée par les habitudes et le poids des conformismes ».
Selon ces rapports, les experts soulignent avec force le manque de retenue et d’honnêteté intellectuelle dans la ligne éditoriale de la chaîne, qui, par exemple, ne fait jamais état de la situation qui prévaut à Bahreïn. Ils soulignent aussi l’amplification excessive des évènements de Syrie, toujours dans un seul et même sens, contre le Gouvernement syrien. Une partialité qui en dit long sur cette chaîne qui boit la tasse avec un parti-pris ridicule. Est-elle différente des chaînes occidentales sur le traitement de la guerre en Syrie ? Que nenni. L’argent c’est bien mais il n’achète que la conscience des faibles.
Les rapports établissent que la désertion de cette chaîne de "guerre contre les arabes" vient en majorité du public de Syrie, d’Irak, du Liban, d’Arabie saoudite, de Bahreïn, d’Algérie, et du Soudan. Dans ces pays, la chute est spectaculaire et oscille entre 60 à 90%.

Insatiable, Marzouki a touché 6000 euros par mois pendant 10 ans de la France, selon Ahmed Manaï

"C’est une confidence faite par un vrai militant qui a connu et côtoyé Moncef Marzouki de très près pendant son exil doré en France. Cet ancien expert international auprès de l’ONU, titulaire d’un doctorat en stratégie économique et opposant au régime de Ben Ali, Ahmed Manaï a été comme des milliers d’autres Tunisiens, torturés pour leurs opinions.
Nommé professeur associé par Jack Lang, ministre de l’Éducation nationale dans le gouvernement Lionel Jospin, sur proposition de Jean François Poirier, universitaire français et le Professeur Léon Schwartzenberg, cardiologue et ancien ministre. Notre président provisoire, Moncef Marzouki, n’a pas osé évoquer ce privilège le long de son supposé exil en France (voir son CV publié sur Moncefmarzouki.net). Notre militant et opposant ne manquait de rien.

  • De 2001-2004, professeur associé de santé publique au SMBH (Santé, Médecine et Biologie Humaine) de Bobigny (service du Professeur Antoine Lazarus) -Paris 13- en charge d’une partie de l’enseignement. Responsable du DU « Éducation pour la santé (un outil de la prévention) « Trois promotions ont suivi ce diplôme à date (2005 à 2007)
  • De 2004 à 2011 : Chargé de mission dans le Réseau de santé de Créteil – Val de Marne- travaillant dans le domaine de la promotion et l’éducation pour la santé et la prévention dans trois quartiers de la ville de Créteil, essentiellement avec des populations immigrées et des primo- arrivants.
Ahmed Manaï a donc révélé que "durant toute cette période (2001 à 2011), le président provisoire, Moncef Marzouki, touchait un salaire de 6000 Euros par mois (soit environs 12000 dinars) pour une période de 10 ans". Sans compter le fait que, passé 60 ans, il aura aussi une retraite en France. Décidément, comme son compère Ghannouchi, il bouffe à tous les râteliers, cet affamé.

En plus, Marzouki menace les laïques

«Les extrémistes laïques (en Tunisie, Ndlr), s'ils prenaient le pouvoir par un coup d'Etat, auraient à faire face à une révolution qui les passerait par l'échafaud».
Cette déclaration n'a pas été faite par un extrémiste religieux sur une quelconque chaîne religieuse wahhabite du Golfe, mais par le soi-disant «laïque» Moncef Marzouki, président (heureusement) provisoire et falot de la république tunisienne.
Moncef Marzouki, qui était interviewé par la chaîne Al-Jazira, dans le cadre de l'émission ''Fil Omq'' (Au fond), a ajouté: «Cette révolution sera impitoyable pour eux (les laïques, Ndlr). Car il n'y aura pas de gens raisonnables comme Mustapha Ben Jaâfar, Moncef Marzouki ou Rached Ghannouchi pour appeler au dialogue, à la modération et à la réconciliation nationale».

Ghannouchi et Marzouki sont donc "Elhaj Moussa" et "Moussa Elhaj", chéchia rouge et rouge chéchia. Ils savent très bien qui a tué Chokri, qui a attaqué l'Algérie (In Amenas), et qui télé commnande les salafistes et les autres milices. Ils sont donc coresponsables, ainsi que leur suzerain, l'émir du Qatar.  

Comme dans les feuilletons américains  : l'un fait le flic méchant pendant que l'autre fait le gentil.

Voilà comment on conjugue le verbe travailler dans la Tunisie islamiste.
Je travaille,
Tu travailles,
Nous travaillons,
Vous travaillez,
Ils profitent.
Hannibal Genséric